la confiance en soi est comme ce symbole d'une main tenant une feuiile en forme coeur qu'elle ramasse du sol

Le manque de confiance en soi? Comment ça commence?

Le manque de confiance en soi touche plus de personnes que l’on ne pense. Il s’installe souvent tôt à travers les décisions quotidiennes, les relations, le travail,  l’affirmation de soi. Et il reste longtemps si on ne le comprend pas.
Il puise ses racines souvent dans l’enfance :
La confiance en soi, quand on est enfant, se construit à travers le regard des autres et se déconstruit, au fil de l’enfance et des expériences marquantes.

Un enfant à qui on donne le droit de se tromper, d’essayer, d’exprimer ses émotions, construira naturellement une base de sécurité intérieure. A l’inverse, un enfant critiqué, surprotégé, ignoré ou comparé en permanence peut intérioriser des messages comme :  « je ne suis pas assez « , « je dérange » ou encore « je dois être parfait pour être aimé ».
Les injonctions que l’on reçoit de l’environnement :
Un mot blessant, des critiques répétées où une éducation centrée sur la performance amènent l’enfant à avoir des doutes. Ces phrases deviennent souvent nos pensées automatiques d’adulte.« sois fort », « tu es trop sensible », « tu ne réussiras jamais comme ça » … ces petites phrases laissent des traces profondes.

Résultat, on doute. On remet en question ses choix, ses envies, sa valeur personnelle. Et on apprend, sans le vouloir, à se méfier de soi-même.

Les messages intérieurs deviennent automatiques : peur de prendre la parole, ne pas oser dire NON, douter de ses décisions, même petites, s’excuser même lorsque ce n’est pas nécessaire. Un sentiment d’illégitimité s’installe souvent malgré la compétence et un cercle vicieux de doute et de retenue se met en place.

Manque de confiance et faiblesse :

Il est essentiel de comprendre qu’un manque de confiance n’est pas une « faiblesse ». Cela ne fait pas partie non plus du caractère. C’est une stratégie de protection, une manière inconsciente de se protéger contre le jugement, la critique, l’échec et qui finit par enfermer l’être.

Certaines personnes vont se sur adapter aux attentes des autres pour ne pas être rejetées. D’autres vont éviter les conflits à tout prix, même s’ils sacrifient leurs besoins. Ce sont des mécanismes inconscients qui ont souvent été utiles et qui deviennent limitants à l’âge adulte.

Mais la fatalité n’existe pas et la confiance en soi n’est pas un don, elle se travaille.

Comment la confiance peut-elle se reconstruire ?

Prendre conscience des croyances héritées.

En observant les pensées automatiques : « que te dis-tu quand tu échoues ? », « quand tu dois t’exprimer ? »; reconnaitre ces schémas, c’est le premier pas vers le changement.

Apprendre à s’écouter :

Revenir à ses ressentis dans le corps : écouter tes besoins, la fatigue. En se respectant, on se valorise intérieurement.

Se fixer des petites victoires :

Le renforcement intérieur s’opère peu à peu par des petits pas que l’on ose faire : dire NON au moins une fois, donner son avis dans une discussion permet de commencer à s’affirmer. Prendre une décision sans l’aide de personne. Cela devient ensuite un cercle vertueux.

S’assurer d’un environnement bienveillant :

En privilégiant des relations avec lesquelles on se sent libre, entendue et respectée.

Se faire accompagner :

La thérapie est un espace précieux pour reconstruire cette sécurité intérieure, comprendre d’où viennent les schémas et apprendre à se faire confiance, à se reconnecter à sa propre valeur.

Parfois il suffit de parler, de se sentir écouté sans jugement et le changement arrive pas à pas.

 

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