HPI - Michelle Madeline Thérapeute
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Le haut potentiel intellectuel ou HPI

« On ne devient pas HPI en grandissant, on naît HPI ! »

Le haut potentiel intellectuel ou HPI c'est quoi ?

Mais c’est quoi un « neuro-atypique » HP ? Un mot savant qui différencie à présent l’individu HP de celui dit être « typique », c’est-à-dire dans la norme et qui représente  2% de la population.

Être Haut Potentiel est une chance, une force merveilleuse dans la vie personnelle et professionnelle que la plupart des gens n’ont pas. Et même si vivre cette douance est parfois difficile, il existe des méthodes thérapeutiques pour améliorer sa qualité de vie et tirer des bénéfices de ses ressources afin que la vie au quotidien devienne plus simple, harmonieuse et confortable.

L’ état HPI reste de nos jours encore méconnu et bien que la science s’y intéresse de plus en plus, le terme « surdoué » rend difficile le diagnostic et la compréhension des ressentis de la personne, y compris pour elle-même.

Sa grande lucidité et son perfectionnisme l’amènent parfois à la souffrance et à la solitude parce que son cheminement de pensée est singulier, sa réflexion intuitive , rapide fonctionnant en arborescence ( pensée en réseaux) comme s’il partait dans tous les sens.

 Il doit faire avec une grande capacité de mémorisation, de raisonnement et de vitesse de résolution de problème mais sans facilité à « décharger » toute l’énergie stockée. Passionné, Il est avide de savoirs et sa rapidité d’apprentissage est bluffante. Il est toujours à la recherche de la vérité et le souci de justice est constant car il ne supporte pas l’arbitraire, menace pour son intelligence. Son hypersensibilité générale et sa  grande empathie l’amènent à absorber les émotions du monde qui l’entoure telle une « éponge ». Ce trop-plein de stimuli devient difficilement gérable quand les pensées s’entrechoquent.

Ces particularités notables sont mal vécues car il a le sentiment d’être  à part des autres, de ne pas être compris, de ne pas pouvoir s’adapter au groupe. Il fera « semblant » pour y adhérer et ce « faux self » le poussera peu à peu à l’isolement si rien n’est pris en charge. Voilà pourquoi le sujet HPI éprouve un manque d’estime de lui et des difficultés dans ses relations sociales. Les relations affectives sont aussi  compliquées  parce qu’il a du mal à « s’installer » dans la relation. Il a en lui cette force de résilience qui lui permet malgré tout de dépasser les obstacles.

Le diagnostic du Haut Potentiel s’évalue aujourd’hui grâce à un bilan cognitif avec le test du QI appelé WAIS IV ( échelle d’intelligence de Wechsler) qui mesure le Q intellectuel du sujet à partir de 16 ans. Il varie entre 135 et 160 pour le HPI, sachant que le QI moyen d’une personne dite « typique » tourne autour de 90-110. L’enfant passera le test WISC. Quel que soit le test, il doit être effectué par un psychologue aguerri à ce type d’analyse, qui évaluera la compréhension verbale, le raisonnement perceptif, la mémoire de travail, la vitesse de traitement mais aussi, la personnalité du sujet, son fonctionnement cognitif et affectif, son état d’esprit.

HPI - Michelle Madeline Thérapeute

Pour qui ?

La thérapie sera axée principalement sur la sophrologie et la psychothérapie analytique afin de privilégier les prises de conscience de sa structure et de son fonctionnement psychologiques.

Pour les enfants, les ados et les adultes préalablement diagnostiqués.

J’accueille les enfants à partir de 6 ans, les ados et les adultes dans mon cabinet :

20 hameau des grézillieres,
44115 Basse Goulaine

TEL : 06 80 84 23 00

Pour quoi ?

Le mal être qui résulte de l’état Haut Potentiel provient souvent de la difficulté à trouver sa place dans un monde de plus en plus individualiste et étriqué dans des relations interpersonnelles linéaires. La personne HP vise des relations intenses et profondes à son image, que l’autre n’est pas toujours capable d’offrir. Ce décalage entraine très souvent un isolement par crainte du regard des autres, par une remise en question de sa propre personnalité avec un foisonnement de  ruminations qui font mal au cœur et à la tête.

Ce contexte peut l’amener dans la dépression, la tristesse, la manipulation mentale à son insu, et la dépendance affective. De plus, son activité de pensées étant foisonnante, il a tendance à l’insomnie et à l’anxiété à cause des multiples ruminations associées aux questions existentielles et pensées en arborescence. Il va trouver parfois refuge aussi dans la consommation de cannabis pour mettre son cerveau en pause.  Sa haute sensibilité lui renvoie une gestion des émotions difficile à canaliser.

Tout le travail de thérapie va reposer à la fois sur la reconnexion au corps, « le développement de la conscience corporelle » avec la prise de conscience de l’instant présent, pour libérer le mental, et sur  l’harmonisation du corps et de l’esprit par diverses techniques spécifiques. Cela permet de s’écouter,  d’atteindre une meilleure connaissance de soi, d’estime de soi, de confiance en la vie et envers soi-même, de  dynamiser ou optimiser ses capacités.

Cela permet d’ « entrer en amitié avec soi-même » P Gautier- j’aime beaucoup cette phrase.