Cela nécessite une certaine compréhension des mécanismes de l’esprit, mais surtout une totale honnêteté envers soi-même et un peu de courage.
C’est une énergie qui se crée au sein de notre esprit par la conjonction de différentes causes et conditions. Son intensité, sa force, son importance sont en rapport avec le vécu de chacun.
Les émotions comme la tristesse, la joie, la colère, la peur, le dégoût, la fierté, la surprise, l’embarras…sont issues d’un apprentissage social depuis l’enfance et en rapport avec le
monde qui nous entoure, sociétal et culturel. Les émotions continuent d’évoluer tout au long de la vie en fonction de ses propres expériences et du contexte dans lequel on vit.
L’émotion a besoin de codes, de connaissances, et sa perception est liée à la connaissance du langage et des représentations qui sont personnelles à chacun.
« La capacité à percevoir les émotions est censé être à la fois innée et soumise à l’influence de l’environnement, et est également un élément essentiel en ce qui concerne les interactions
sociales. Comment l’émotion est vécue et interprétée dépend de la façon dont celle-ci est perçue ».
C’est en s’attaquant à la racine que l’on pourra se libérer de ses émotions envahissantes, celles qui prennent le pas sur nos comportements, nos pensées, soit par excès, soit par manque.
Pour autant il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions. Elles s’imposent à nous, c’est le corps qui s’exprime et elles restent essentielles pour une vie pleine de sens et de valeurs.
L’erreur à ne pas commettre est de considérer ses émotions comme des ennemis et ainsi entrer en lutte contre elles.
L’émotion est une énergie, et comme toutes les énergies, pour être constructive et utile, a besoin d’être canalisée. C’est pourquoi, nous devons bien faire la distinction entre « gérer ses
émotions » et les contrôler. Et s’il est difficile d’avoir instantanément la maitrise de nos émotions, nous avons un pouvoir de contrôle sur la réaction que nous allons donner à cette
émotion.
Gérer ses émotions s’apprend aussi par la pratique de la Sophrologie ainsi que d’autres techniques de psychothérapie comme l’EMDR-DSA qui induiront un travail sur soi pour
apprendre à mieux se connaitre, dynamiser sa confiance et permettre aussi de mieux comprendre l’autre pour des relations conjugales, familiales, professionnelles, sociales mieux
équilibrées.